Figure connue à Thénezay, ou il est né le 15 octobre 1923, Pierre Mappas est toujours très actif lorsqu’il s’agit de défendre et de perpétuer le devoir de mémoire.
Pierre MAPPAS
Il va chaque année au collège à Thénezay, témoigner de son action de résistance pendant la seconde guerre mondiale et répondre aux questions des élèves de 3e dans le cadre de leur programme d’histoire. Il est entré dans la résistance en début de 1942, mais son activité n’a
vraiment débuté qu’à la fin de cette même année lorsque les Allemands ont commencé à implanter un dépôt de munitions dans la forêt d’Autun. Il lui a été demandé de fournir des renseignements très précis sur ce dépôt.
Carte de combattants : en septembre 1943, Pierre Mappas qui avait été requis pour le STO est parti se cacher en Normandie, en janvier 1944, il est revenu dans la clandestinité dans le Limousin.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, pour remplacer son père, il embarque dans un convoi de réfractaires, mais il s’échappe. Le comble, c’est que Pierre Mappas n’a pas obtenu sa carte de combattants, il poursuit toujours dans ce sens des démarches qui n’aboutissent pas.
Une association vient de se créer « pour faire connaître Germain Rallon et ses oeuvres, par tous moyens culturels, éducatifs, historiques, économiques et être un centre de ressources et de collectage de documents concernant ce personnage et le canton de Thénezay à son époque ».
Germain Rallon a été instituteur à Thénezay et Pierre Mappas a été l’un de ses élèves avec lequel il a obtenu le brevet élémentaire à l’âge de 11 ans.
Tant sur les faits de résistance dans la région que pour le collectage de documents concernant Germain Rallon, Pierre fait partie de ceux qui
sont sollicités actuellement par Jean-Claude Girault, Olivié Epié et Frédéric Dumerchat, spécialistes et mordus d’histoires locales
(Texte et photo "Le Courrier de l'Ouest")