Mickaël MARTEAU lors de la qualification pour la 1/2 finale - Photo Eric MARIE FFA
Jour de demi-finale, hier, pour Mickaël Marteau aux jeux Olympiques de Rio. Avec trois coéquipiers tricolores, le rameur thénezéen était engagé en aviron dans l'épreuve du quatre sans barreur. À plusieurs milliers de kilomètres, ses premiers supporters étaient réunis à Maisonneuve (Vienne), dans la maison de Jacqueline, sa grand-mère. Autour d'elle, ses parents, Nadine et Stéphane, son oncle, Nicolas, et ses cousins, Alexandre, Clément et Benjamin, ont les yeux rivés sur la télévision et la tablette, pour ne rien rater de l'événement. « Je l'ai eu au téléphone vers midi, il partait pour l'échauffement », raconte sa mère.
La famille MARTEAU a suivi la 1/2 finale de Mickaël - photo
La Nouvelle République
Des encouragements à la déception
Vers 14 h 40, la tension monte quand la tribu aperçoit son chouchou, lunettes de soleil jaune sur la tête. « Allez Mimi, courage ! », lance Jacqueline à son protégé, engagé sur la première ligne d'eau. « Ce n'est pas la meilleure place », craint son père, au moment du départ. L'inquiétude se confirmera après le passage de la ligne des 500 m, où le quatuor français se retrouve dernier. « C'est pourtant eux qui rament le plus », indique Nicolas. Constat vite confirmé par leur remontée en cinquième place. Mais très vite, les espoirs de qualification en finale s'éteignent après le passage des 1.500 m. « C'est chaud, c'est mort », entend-on dans le salon. L'équipe de Mickaël Marteau ne se classera pas plus haut avec un temps de 6'26''54, finissant à moins de onze secondes des Britanniques, vainqueurs de la série.
Malgré la déception, le clan se voulait positif pour la deuxième olympiade du rameur de 23 ans. « On va quand même regarder le match de classement, demain. Ce n'est pas grave, il fera mieux dans quatre ans », confie Nadine, qui précise que son fils sera présent à la cérémonie de clôture, avant de rentrer en France. Et peut-être faire une halte dans son village d'enfance pour partager cette expérience olympique.
(Texte "La Nouvelle République")