Les thénezéens se sont sans doute demandés la semaine dernière ce qu’était cette machine avec un moteur en marche sur une remorque tractée par un véhicule de la commune ? Il s’agissait en fait du premier passage de la désherbeuse à vapeur acheté en commun par les communes de Thénezay, Pompaire et Chalandray.
Le coût de la machine avec la remorque et les accessoires est de 28 812 € TTC. Mais avec la subvention de 9 000 € de l’agence de l’eau, chaque commune va ainsi débourser 6 604 €.
La désherbeuse acquise en commun avec Chalandray et Pompaire
Les plantes sont traitées par desséchement sous plusieurs jets de vapeur à 150 degrés disposés sous des cloches. Quand la végétation a été traitée, un second passage est nécessaire un mois plus tard pour détruire les mauvaises graines enfouies dans le sol et qui poussent sous l’effet de la chaleur. Il y a lieu de faire deux autres traitements dans l’année. Il semblerait « que des résultats vraiment positifs ne soient définitifs qu’après plusieurs années de traitement à la vapeur ».
La machine est alimentée grâce à une cuve à eau placée sur la remorque, à raison de 200 litres d’eau (additionnées d’un produit anticalcaire) à l’heure sachant que l’ensemble avance à environ 3 kmh.
Les premières utilisations sont satisfaisantes, comme le dit Jackie Proust, adjoint chargé de la voirie « nous n’avions pas le choix, il fallait bien trouver une solution depuis l’interdiction au 1er janvier de l’utilisation des pesticides ». Il est également possible de se servir de la machine comme un nettoyeur haute pression.
(Texte et photo "Le Courrier de l'Ouest")
