Pierre MAPPAS, charpentier, a été résistant lors de la Seconde Guerre Mondiale et a été de nombreuses années Conseiller Municipal et Adjoint de la Commune. Avec son "complice" Elie COUSSEAU autre résistant de La Peyratte, il aimait raconter les faits de Résistance auquels il a participé pour faire perdurer la mémoire et ainsi montrer aux jeunes générations les horreurs de la guerre.
Très jeune il s'engage dans la vie communale. Dans les années 1950, comme on le voit sur la photo il est élu au Conseil Municipal. Le maire de l 'époque est Monsieur Henri LORGUEILLEUX
Pierre Mappas au 1er rang à gauche
Il a été également engagé au niveau des associations sportives et plus particulièrement au Racing Club Thénezéen dont il fut un temps le Président. Il a très longtemps joué au football son sport favori.
Extrait d'un article rédigé en 2011 suite à une intervention au Collège
"Pierre Mappas est né le 15 octobre 1923 à Thénezay
Il est entré dans la résistance en début de 1942, mais son activité n’a vraiment débuté qu’à la fin de cette même année lorsque les Allemands ont commencé à implanter un dépôt de munitions dans la forêt d’Autun.
À cette époque, son chef de réseau et ami, Raymond Gazeau, lui a demandé de fournir des renseignements très précis sur ce dépôt.
Il s’est donc fait embaucher en sa qualité de charpentier pour construire les baraques ou étaient entreposées les munitions qui arrivaient par train à la gare de La Ferrière.
Henri Lorgueilleux maire de l’époque et grand résistant, lui avait fourni le relevé cadastral des lieux.
Pierre Mappas, avec l’aide de son frère a réalisé des plans des baraques, il renseignait tous les 15 jours Raymond Gazeau de l’état des lieux et des stocks de munitions.
En septembre 1943, Pierre Mappas qui avait été requis pour le STO est parti se cacher en Normandie.
En janvier 1944, suite à l’arrestation de son beau-frère, il est revenu dans la clandestinité dans le Limousin. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, pour remplacer son père, il embarque dans un convoi de réfractaires, mais suite au bombardement du train, il s’échappe.
Il reprend sa clandestinité à la laiterie de Saint-Loup.
Courant juillet, suite à une dénonciation pour fait de résistance, il échappe aux Allemands venus l’arrêter en se cachant dans les égouts de la laiterie……C’est toujours avec émotion qu’il raconte son histoire."