En un clic
Actualités des associations

                         Pierre Morin Président des "gens de Cherves"


L’association Les Gens de Cherves avec ses 80 adhérents est présidée depuis 2003 par Pierre Morin qui trouve « que c’est dramatique une telle situation sanitaire. Le 28 octobre a été une coupure terrible »


Quel ressenti avez-vous de cette année 2020 ?


Pierre Morin : « entre les deux confinements les ateliers se sont réunis sauf le théâtre. Nous avons gardé le contact entre nous grâce à la lettre bimestrielle, c’était nécessaire pour ceux qui avaient des soucis de santé ou pas le moral. Le travail de numérisation et d’inventaire pour la sauvegarde de la culture régionale a avancé 3 fois plus vite par manque d’autres activités.
C’est important de sauver un petit morceau de la culture d’un peuple dans une zone précise, chaque territoire a son langage. Et puis les danses des anciens étaient de vrais spectacles »


Comment voyez-vous l’avenir ?


« Depuis l’assemblée générale de février 2020, il ne s’est pratiquement rien passé. C’est la 1re fois que le Musée n’ouvre pas et que le moulin ne tourne pas ; les festivités du 15 août n’ont pas eu lieu, ni le festival des recettes, le marché de Noël, la marche gourmande. Les rendez-vous scolaires ont été annulés, donc par d’animation du blé au pain. Avec la subvention de la commune de Cherves, toutes les salles abritant des collections peuvent être chauffées ».


Vous avez des projets ?


« Nous venions juste d’acheter dix mannequins pour une nouvelle exposition. Il est prévu que nous intervenions en interne dans le Musée au mois de mars pour améliorer le système d’éclairage. Cette année va être compliquée, nous espérons rouvrir le Musée, accueillir les groupes scolaires et le public. On sent que les gens ont envie de revenir et ils nous le montrent.
Les gens qui viennent sont motivés, il y a une bonne entente, notre fonctionnement est simple. Dès que la  crise sanitaire le permettra, les ateliers se retrouveront très vite, nous attendons ça avec impatience »

(texte et photo "Le Courrier de l'Ouest")