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Actualités des associations

                             Des parents d'élèves de l'Ecole Augustine Fouillée

Un comité technique départemental de l’éducation nationale (CDEN) a prévu le 2 mars la fermeture d’une classe à l’école
maternelle Augustine Fouillée de Thénezay, pour la prochaine rentrée le sujet sera de nouveau abordé demain jeudi 11 mars au cours d’un autre CDEN.

Actuellement 32 enfants fréquentent l’école, 25 inscriptions sont actées pour la rentrée de septembre alors qu’il en faut au minimum 28 pour garder les deux classes sachant que 9 enfants vont passer en primaire.
Un petit groupe de parents d’élèves qui souhaiterait plus de soutien, essaie de faire bouger les choses pour éviter cette fermeture, mais force est de constater que la mobilisation est plutôt timide, voir démotivante, les parents n’étaient pas forcément au courant et sont pris par leur travail pour vraiment agir. Le groupe est en plus surpris par des réponses «Je ne me sens pas concerné, mes enfants vont en primaire à la prochaine rentrée !» ou «Si la classe ferme, nous mettrons nos enfants à l’école privée !». Le bureau de l’APE a également quelques difficultés et n’est composé que d’une  présidente, une trésorière et une secrétaire.
La fermeture d’une classe va engendrer la suppression d’un poste d’enseignante et d’agent territorial spécialisé des écoles maternelles. Jennifer «ne comprend pas une fermeture de classe pour 3 enfants en moins». Marion affirme «on veut se battre pour garder cette classe».
L’annonce de la fermeture des locaux pour raison de sécurité n’arrange rien, certains parents sont interrogatifs, «nous  avions dès le mois d’octobre qu’ils y avaient des soucis sur des fenêtres». Annie Chauvet, 1ère adjointe à Thénezay  indique «Il y a une baisse générale des effectifs, nous n’y pouvons rien. Il sera toujours possible de rouvrir une classe si le nombre d’élèves augmente».
Une pétition circule et a déjà recueilli 50 signatures.

Elle est disponible à la mairie ou en ligne : http://chng.it/vK2CqJT9Kq

(Texte et photo "Le Courrier de l'Ouest")