Autrefois il y avait des troupes de théâtre amateur dans beaucoup de communes comme à Lhoumois, Gourgé, La Ferrière, mais il y en avait une à Thénezay qui avait une solide réputation : Les Gais Compagnons.
Une trentaine d’acteurs.
L’aventure de cette troupe avait débuté en 1947 sous une certaine impulsion de Christian de Chaunac- Lanzac alors prêtre à Thénezay qui fut remplacé en 1958 par le Père Abel Bazireau.
La trentaine d’acteurs de l’époque répétait à l’école privée Notre Dame, puis ensuite au presbytère.
Napoléonette en 1951...
Les Gais Compagnons ont été présidés pendant douze ans par Pierre Grassignoux : Marcel Gatard était vice-président ; André Marillet, trésorier ; Camille Clément, Madeleine Clément et René Cousin étant membres du bureau. René et Madeleine Gautier, s’occupaient des maquillages et Dominique Lussier des décors. Les costumes étaient loués à Angers.
Sacré renommée.
Pierre Grassignoux et Louise Cornuault racontent « Les Gais Compagnons avaient une sacré renommée en allant jouer dans d’autres communes : à Champigny-le-Sec, Maissonneuve, Doux.
Le transport des acteurs et du matériel se faisait dans la bétaillère de René Cousin (père) alors boucher à Thénezay. Un jour de panne de courant, la scène fut éclairée avec les phares d’une voiture».
À Thénezay, les représentations avaient lieu à la salle du Family Palace de l’hôtel Gerbier et les bénéfices des représentations servaient à payer les salaires des enseignants à l’école privée. C’est en 1969 que la troupe s’est arrêtée. Des pièces connues.
Chaque année Les Gais Compagnons présentaient deux pièces connues, par exemple : Pêcheurs d’Island en 1954 ; La petite Fadette en 1951 ; Napoléonette en 1951 ; Les Misérables en 1952, J’y suis, J’y reste en 1957 etc.. À l’époque, le bulletin paroissial,
« La Voix de nos clochers » relatait régulièrement les succès de la troupe.
(Texte le "Courrier de l'Ouest" - Photo troupe "Les Gais Compagnons")